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Nous sommes deux acteurs de la transition anthropocénique à la recherche de financements

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Opis

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Parcours

Nous avons tous deux des parcours différents sur la forme mais la même recherche de sens sur le fond. Titulaire d’une licence en Biologie des organismes et évolution et d’un master en Biodiversité écologieet évolution, Salwa-Ludivine Amdouni Boursier a acquis des savoirs et compétences scientifiques enécologie.

Auparavant, elle a travaillé dans l’horticulture (BTSA Horticole) et dans l’insertion de publics en difficulté en ateliers écologie et horticulture (certificat de Monitrice d’atelier). Passionnée par la faune et la flore, elle exerce des activités naturalistes, et s’engage pour la protection de la biodiversité et des habitats. Elle est également investie dans les luttes sociales et politiques actuelles (ONGS, Gilets Jaunes, Associations, organisations politiques, mouvements citoyens).

Son travail à la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité en tant que chargée de missions de synthèses de connaissances lui a permis de produire et diffuser ces connaissances à l’interface science/politique/société, en autonomie. Ceci sur des projets à haute responsabilité tels que l’organisation d’un congrès international (« Collaboration for Environnemental Evidence 2018 ») et la rédaction de synthèses pour le compte du ministère de l’écologie par exemple. Ce parcours s’inscrit dans une recherche de connaissances générales et d’une une volonté de compréhension globale et pertinente des enjeux actuels, transcrite dans le réel sur les territoires avec une approche fondamentalement transdisciplinaire.

Titulaire d’une licence de psychologie sociale et des organisations, et ayant suivi un master 1 d’ergonomie de l'activité, Sullivan Evrard est particulièrement intéressé par les systèmes humains notamment les interactions intergroupes, les activités humaines et leur sens ainsi que par l’organisation de la vie en société et les rapports de domination, sujet particulièrement politique à l’heure actuelle. Ses expériences personnelles et professionnelles lui permettent une compréhension fine des interrelations dans un système donné et d’envisager des pistes concrètes d’amélioration de celui-ci grâce à un diagnostic reposant sur ses compétences en ergonomie et en psychologie. Cela va de pair avec un éveil à l’écologie radicale et sa participation au mouvement des gilets jaunes, qui permet de conjuguer théorie et recherche-action, dans un contexte d’anthropocène.

Nos constats

Le climat se dérégule, les vagues de chaleur et les canicules n’en sont qu’à leurs prémices. La pollution des nappes phréatiques, les rendements en baisse des terres agricoles et l’effondrement de la biodiversité sont (entre autres) autant de facteurs dont il faut tenir compte et qui caractérisent notre entrée dans une nouvelle ère géologique : l’anthropocène.

La plupart des personnes censées le faire préfèrent fermer les yeux et s’obstinent à maintenir un système basé sur la croissance, le productivisme, le consumérisme et l’extractivisme ainsi que la recherche absolue de profit, système dépendant des énergies fossiles ce qui le rend vulnérable aux changements en cours.

Ironiquement il est également responsable des dérèglements et perturbations des principes du vivant actuels contre lesquels nous essayons de lutter afin de maintenir des conditions sur terre permettant encore la vie. Ce qui n’est plus une garantie. La convergence sociale qui émerge en France a pour point de départ un système provoquant des inégalités illégitimes pour la plupart issues de décisions prises par des individus œuvrant pour leursintérêts privés et ceux des lobbies plutôt que pour ceux de la nation et du bien commun, malgré de belles paroles et une injonction paradoxale qui nous est faite de croire que ça va bien se passer, usant et abusant du greenwashing et achetant la paix sociale quand la grogne se fait entendre.

Cela allant jusqu’à se transcrire par la participation à des conflits géopolitiques et une corruption passive et active empêchant toute contestation de l’ordre établi et instaurant structurellement une différence de traitement, de visibilité, de crédits alloués, voire de mutilations et de morts... La preuve en est avec l’exemple des gilets jaunes, la disparition de Steve, l’utilisation d’armes de guerre dans le cadre du maintien de l’ordre ou encore les enquêtes d’Amnesty International concernant le droit de manifester en France.

On peut cependant étendre ces différences de traitement à la fiscalité, l’accès à la culture, au savoir, aux études, les crédits et l’accès résultats de la recherche publique, l’emploi etc. Le tableau global indique clairement qu’un changement de paradigme n’est pas que souhaitable, il est vital autant que la décroissance si l’on veut préserver les conditions d’habitabilité et de préservation de la paix sociale dans le monde ; ainsi il est urgent d’acter dans ce sens et de créer des précédents, sans pour autant se réfugier dans le mythe des colibris qui, aussi louable que soit l’idée, est insuffisant et ne s’attaque pas aux causes des problèmes rencontrés.

Notre démarche

Elle est sous tendue par 5 points cruciaux articulant le militantisme actif ainsi que la recherche-action.

Résilience : Capacité d’un système à préserver ses fonctions, structures, dynamiques et boucles de rétroaction, malgré les chocs et perturbations. Ainsi par exemple une ville de plusieurs millions d’habitants et disposant d’une autonomie alimentaire de 3 jours n’est pas un système résilient en cas de rupture des flux d’approvisionnement, ce qui la rend particulièrement vulnérable dans ces situations. Ce schéma est valable pour tout système consommant plus de biocapacité qu’il n’en dispose sur sa territorialité. Nous pensons que la résilience est le cadre minimum dans lequel évoluer pour parler de (co)viabilité à échelle humaine en considération des perturbations climatiques et sociétales en cours.

Résistance : L’héritage civilisationnel actuel implique une nécessite de lutter contre certaines structures et éléments de l’existant qui nuisent et empêchent toute approche résiliente. On parle ici par exemple des processus d’automatisation, d’hyperspécialisation, de logiques de profits à court terme, de l’encouragement et du financement par l’état de projets et structures allant à contre sens total de l’intérêt général et de la préservation des communs. La résistance se manifeste par un éventail large de moyens d’action et de stratégies définis en fonction des objectifs à atteindre.

Reliance : Nous nous inspirons et nous approprions le concept tel que décrit dans (Bal, 2003) comme étant : L’acte de relier ou de se relier, c’est-à-dire la reliance agie, réalisée, c’est-à-dire l’acte de reliance ; et également le résultat de cet acte : la reliance vécue, c’est-à-dire l’état de reliance.

Il en existe plusieurs formes et cela s’inscrit dans un processus de rassemblement et de liens, en opposition à la division (des individus, des croyances, du travail, des savoirs etc.…) La reliance entre une personne et des éléments naturels : je peux vivre ma reliance au Ciel (par la religion notamment), à la Terre (retrouver mes « racines »), aux divers composants de notre Univers, et y puiser une dimension importante de mon identité ; dans ce cas, l’on peut parler de reliance cosmique ; La reliance entre une personne et l’espèce humaine : elle peut se réaliser notamment par les rites, les mythes, la prise de conscience de son insertion dans la longue évolution des systèmes vivants ; dans ce cas, l’on parlera de reliance ontologique ou anthropo-mythique ; La reliance entre une personne et les différentes instances de sa personnalité ; ici, il s’agira de reliance psychologique ; La reliance entre une personne et un autre acteur social, individuel (une personne) ou collectif (groupe, organisation, institution, mouvement social…) : c’est la reliance sociale proprement dite, dont la reliance psychosociale (entre deux personnes) constitue à la fois un cas particulier et un élément debase. » (Bal, 2003)

Révolte : Nous considérons que certaines situations sont intolérables et prenons le parti de désobéir sciemment et activement à celles-ci. Les exemples sont malheureusement trop nombreux pour que l’on soit exhaustifs mais nous entendons par là tout type d’injustice sociale/environnementale et les rapports de domination et de prédation.

Nous nous inspirons entre autre du concept de révolte tel que représenté dans la vision panarchique. En science des systèmes on considère que ceux-ci (les systèmes) peuvent suivre ce que l’on appelle un cycle adaptatif (4 phases : exploitation/consolidation/destruction/réorganisation). L’approche panarchique de ce cycle considère les interactions entre les différents éléments et échelles spatio- temporelles du système.Dans ce cadre, une révolte illustre comment des événements rapides à une échelle inférieure bouleversent des processus lents à une échelle supérieure.

Révélation des faits: Nous ne considérons pas qu’à l’heure actuelle les médias jouent leur rôle de contrepouvoir mais au contraire ne font qu’alimenter la propagande du pouvoir en place et défendre les intérêts de nos dirigeants. Cela va de pair avec le fait que la majorité de nos médias appartient à quelques milliardaires également impliqués dans le financement du pouvoir en place qui n’ont aucun intérêt à ce que les affaires les concernant ou un autre système de pensée soient exposés au grand public. Le gouvernement lui-même alimente cette connivence en faisant voter des lois contraires à la liberté de la presse (loi secret des affaires) ainsi qu’en mettant une pression physique et psychologique sur les journalistes investis par cette mission d’information publique (convocation DGSI, répression policière, tri sur le volet des journalistes habilités à partager la cour du roi etc..) justifiant la 32e place de la France au classement rsf de la liberté de la presse ( derrière la Namibie et l’Afrique du sud par exemple).

Cette collusion et ces conflits d’intérêt vont à l’encontre de la mission première du journalisme, c’està-dire d’information du public, de vérification des faits et de la possibilité même de critiquer le système (Chomsky & Herman, 2008). A ce titre nous œuvrons au déploiement d’une presse indépendante et à l’accès libre aux connaissances scientifiques. Il est d’intérêt public de revoir le système informationnel à toutes les échelles, car il ne s’agit pas seulement de journalisme, mais également de transmission de connaissances, de savoirs, de savoirs faire, d’éducation, de sensibilisation politique. En bref de redonner aux humains les moyens intellectuels de remettre en question le système dans lequel ils évoluent en toute connaissance de cause. Cela passe notamment par l’éducation populaire, le journalisme local ou encore le hacking social.

Changement de paradigme et recherche action

Il existe aujourd’hui des croyances dans la voie du développement (durable/économique/personnel etc..), dans la technologie, le progrès humain, et toutes sortes de prophéties auto-réalisatrices telles que l’économie de marché, le ruissellement, et les retombées en terme d’emploi du CICE. Ces croyances sont liées à une non prise en compte de la finitude des « ressources », participent à l’effondrement de la biodiversité (exceptionnelle et ordinaire), à la destruction des écosystèmes (quasiment tous anthropisés) et à l’altération des conditions même de viabilité pour l’ensemble de la biosphère.

Elles constituent autant de frein à la reconsidération de notre rapport au monde tel qu’il est réellement. A savoir le produit d’une coévolution avec la nature dont nous dépendons et faisons partie. En Occident, l’approche naturaliste (distinction homme/nature) est probablement la raison instituée qui nous pousse à l’exploiter. A force de nous séparer d’elle nous l’exploitons sans même réaliser que notre lien à elle et donc sa préservation nous est vitale de façon très pragmatique (fonctions écologiques permettant la régulation de l’air, de l’eau, la fourniture de médicaments, production alimentaire, bien-être etc..).

Nous souhaitons donc nous inscrire dans une sortie de ce paradigme pour un autre fondé sur la coviabilité socio-écologique définie comme « une propriété de dépendance des interactions entre systèmes humains et non-humains établissant un lien de viabilité permettant de maintenir le vivre ensemble » (Barriere, 2018).

Nous nous reconnaissons, soutenons et souhaitons participer à tout projet évaluant et/ou mettant en œuvre cette coviabilité socio-écologique aux échelles d’action pertinentes (bio-régions, zones ateliers, diagnostics territoriaux…) ou la défendant au sein des institutions. Les moyens classiques nous semblant obsolète à ces fins, nous essayons également d’explorer de nouvelles manières de collaborer ensemble, à la jonction entre la science, la recherche, l’action, la politique en mobilisant toutes les disciplines et toutes les formes de statut pouvant participer à cette lutte et à cette convergence globale des causes.

Nous sommes également à la recherche de financements pour mettre en œuvre divers projets qui n’attendent que ça.

Face aux perturbation et aux effondrements que nous subissons (4 des 9 limites du système terre étant d’ores et déjà dépassées : changement climatique, érosion de la biodiversité, changement d’usage des sols, flux de phosphore) nous prônons un changement structurel et total et non pas la simple adaptation aux changements globaux en cours et donc à la croissance verte et une continuité du système à l’origine des maux constatés.

Ceci est notre manifeste. Cor_/¯aiЯ’s

Historia

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